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La petite histoire Up Page Origine, raisons, hasard A une observation attentive, n'échappent pas des incohérences qui s'accordent mal avec une existence supposée avoir toujours été "terricole" de l'être humain, car il y a toute une série de corrélations qui relient de façon très évidente l'homme au milieu aquatique, des corrélations qu'il n'est pas possible de retrouver chez d'autres mammifères, quand ils ne sont pas nettement aquatiques. |
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Comprendre simplement Up Page Absence de pelage toufu La plus remarquable de ces caractéristiques est probablement l'absence d'un pelage touffu, absence qu'on relève parmi les Mammifères qui ont lié leur existence à l'habitat aquatique: telle est le cas des Cétacés, des Sirénidés ainsi que des éléphants (étroitement apparentés aux deux premiers groupes cités), et des hippopotames; dans les deux derniers cas il s'agit de pachydermes typiquement terrestres, mais qui ne peuvent survivre que peu de temps, s'il n'y a pas aux alentours des bassins, dans les eaux desquels ils doivent se plonger fréquemment. D'autre part il faut dire que les Mammifères très grands ont moins besoin que les autres d'une fourrure parce que leurs dimensions les protégent du froid. Règle de Bergman Une loi de l'écologie, connue comme "règle de Bergman", en effet soutient que, du moment que le volume d'un corps (donc même celui d'un animal) est une fonction cubique, sa surface, quant à elle, est une fonction carrée. En rapport avec sa masse corporelle, un animal de grandes dimensions a une surface extérieure moins importante qu'un animal de petites dimensions. Comme la zone de contact avec l'habitat extérieur, c'est justement sa surface externe, un Mammifère de grandes dimensions peut donc mieux supporter les basses températures. Pour cette raison, de grands animaux n'ont pas la même nécessité que les animaux plus petits de se protéger des températures extérieures cela explique encore les plus grandes dimensions des animaux qui vivent dans des climats plus froids. Mais, même si cette argumentation pourrait être invoquée pour expliquer l'absence de fourrure chez les pachydermes et chez les grands Cétacés, il est évident qu'elle n'explique pas pourquoi même les Cétacés plus petits (dauphins, sténelles, inies, etc) et les Sirénidés en sont également dépourvus. L'explication de l'absence de la fourrure est de tout autre type, du moins pour les Cétacés et les Sirénidés. D'autant plus que la forme de leur corps n'est en aucune façon assimilable à une sphère, fondement essentiel pour l'application de la règle de Bergman: leur forme allongée tend, plutôt, à augmenter la surface de contact avec l'habitat extérieur. Au cours de leurs adaptations morphologiques extérieures, ces animaux ont privilégié, en effet, une plus grande hydrodynamique, au détriment d'un calorifugeage optimal qui est assuré, par contre, par la présence d'une épaisse couche de graisse sous-cutanée. Pression hydrostatique Autre caractéristique physiologique qui lie l'homme à l'eau, c'est la possibilité de compenser la pression hydrostatique extérieure avec la pression intérieure par une simple pression du pouce et de l'index. Les deux doigts, opposables, peuvent boucher le nez, permettant, après un procédé d'expiration forcée, l'égalisation au niveau du tympan de la pression hydrostatique intérieure de l'air. A bien examiner, il n'existe pas d'autre mammifère pourvu de tant de doigts opposables que de narines extérieures qui, comme l'homme, puisse se permettre un tel procédé. Or, la possibilité de compenser, c'est une condition indispensable pour tout animal qui vit dans l'eau parce que la pression de l'eau, qui augmente de façon linéaire avec la profondeur, chargerait la membrane du tympan et provoquerait d'abord son repliement vers l'intérieur, puis sa rupture. Il est absolument nécessaire à un animal aquatique de posséder cette caractéristique, mais évidemment elle n'a pas de sens pour un animal qui ne plonge pas à de telles profondeurs, si dangereuses pour la membrane du tympan, à cause de la pression hydrostatique. Il est opportun de remarquer que les mammifères les mieux adaptés à la vie dans l'eau ne peuvent compenser de la même façon que l'homme, à cause de la perte progressive du membre supérieur (transformé en nageoire en même temps que les cinq doigts sont réduits à de simples vestiges); néanmoins ils sont en état de compenser par une simple pression de la langue sur le palais. Les mammifères qui ne vivent pas dans l'eau ne peuvent compenser car ils devraient en outre résoudre des problèmes anatomiques insurmontables. |
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Domaines de présence Up Page Nouveaux-nés Il est étonnant que les bébés, nés avec l'accouchement sous l'eau, (pratiqué pour la première fois par le médecin soviétique Igor Tijarkovskij et devenu par la suite habituel dans plusieurs villes dans le monde entier) soient immédiatement capables de nager, et aussi de retenir leur souffle, et d'aller et venir sous l'eau. Ces familiarités avec l'élément liquide restent acquises chez ces enfants, tandis que les enfants nés d'accouchements "secs" traditionnels, deviendront des adultes qui devront apprendre à nager, avec toutes les difficultés qui s'y rattachent. |
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Son interprétation dans l'avenir Up Page Avant la découverte de l'extraordinaire mécanisme du "blood-shift", dans le passé, plusieurs médecins mirent en garde les plongeurs qui se disputaient le record des profondeurs, les exhortant à ne pas dépasser 50 mètres de profondeur, au-delà desquels leur cage thoracique subirait un collapsus, ce qui écraserait les poumons et causerait la mort. Au siècle passé, le pêcheur d'éponges grec Haggi Statti, a été examiné par des équipes de médecins avant de commencer sa tentative pour plonger à 77 mètres de profondeur, et récupérer l'ancre coincée de la "Regina Margherita". A la surface, il se révéla incapable de retenir son souffle pendant plus de 40 secondes, et fut également victime d'une perforation du tympan et d'un emphysème. Comme s'il voulait contester les résultats décevants de ces contrôles, il affirma que sous l'eau tout était différent ; que sous l'eau il se sentait mieux et que, au fur et à mesure que la profondeur augmentait, il voyait s'accroître de beaucoup son temps d'apnée. C'est ainsi qu'il commença ses tentatives pour récupérer l'ancre et, à la fin d'une série de plongées à des profondeurs vertigineuses, il parvint à assurer au moyen d'une corde la cigale de l'ancre, qui put ainsi être récupérée par le ravitailleur. Sur la base des connaissances acquises, la performance incroyable de Haggi Statti peut être expliquée par deux phénomènes physiques (outre les qualités indubitables du pêcheur grec, dans ces profondeurs). Blood-shift (phénomène physiologique) Ce mammifère, c'est l'homme qui, avec les mammifères aquatiques bénéficie du privilège singulier de la pression hydrostatique des grandes profondeurs, laquelle, en attirant le sang artériel des organes périphériques vers les organes internes, permet une meilleure oxygénation de ceux-ci, et provoque, en outre, une incompressibilité partielle de la cage thoracique. pressions partielles des gaz pulmonaires (phénomène physique) L'effet de la pression totale sur l'organisme provoque une augmentation de la pression partielle de chacun des gaz contenus dans les poumons, et explique le plus grand bien-être, quand la profondeur augmente, comme Haggi Statti disait aux médecins incrédules, à une époque où l'on n'avait pas la moindre idée de tout cela. Une autre caractéristique qui permet de maximaliser l'utilisation de l'oxygène contenu dans les poumons, c'est celle qui est représentée par les contractions diaphragmatiques, auxquelles est sujet chaque être humain au cours d'une apnée prolongée. Quand l'oxygène, parvenant aux cellules descend au-delà d'une certaine limite, le diaphragme se contracte rythmiquement remuant l'air dans les poumons, et faisant arriver au niveau de leurs alvéoles du gaz nouveau, pas encore complètement utilisé. Il s'agit d'un réflexe involontaire - mais contrôlable dans une certaine mesure - qui sert de voie pour accéder à la "réserve" résiduelle d'oxygène contenue dans les poumons, et même comme sonnette d'alarme parce qu'il révèle l'approche dangereuse du seuil limite d'oxygène au-dessous duquel le risque d'une syncope devient considérable. Que dire d'autre part de l'étrange réflexe de plongée, un réflexe physiologique qui stimule l'organisme humain à prolonger les temps d'apnée dès que le corps est immergé dans l'eau ? Comme les Baleines et les Cachalots nous aussi tendons spontanément à réduire le rythme cardiaque, et cela permet de maximaliser l'économie sur la consommation d'oxygène, quand nous sommes immergés. |
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Les références Up Page Réseau Pepe Bipédie initiale Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
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Mais encore … Up Page Ce que vous avez toujours voulu savoir ![]() ![]() ![]() ![]() Mythes Aucun témoin fossile de cette phase n'est resté dans les pièces paléontologiques; Mais les mythologies de plusieurs peuples sont remplies de ces témoignages; elles parlent d'êtres aquatiques très semblables aux êtres humains, ou même d' "hommes" possédant des dispositions extraordinaires pour vivre dans un milieu sous-marin, qui sont entrés dans la légende. Ainsi la légende grecque de Glaucos parle d'un pêcheur mythique qui ayant mangé une algue aux propriétés miraculeuses, devint immortel et, transformé en être aquatique, fut vénéré comme l'un des dieux de la mer. Tandis qu'il y a, dans l'Italie du Sud, la légende de "Colapesce". On peut la résumer ainsi: Cola ou Nicolas était un garçon sicilien (originaire des Pouilles pour 4 écrivains sur 25) qui se délectait à patauger continuellement dans la mer, et capable de rester pendant un temps extraordinaire sous l'eau. Sa silhouette, pas toujours décrite, semble être amphibie, mais pas celle d'un véritable "homme-poisson" même si, parfois, l'on cite des pieds et des mains palmés. Un roi (généralement Frédéric II) veut le mettre à l'épreuve et l'incite à plonger dans les gouffres pour décrire le milieu sous-marin. La tentation d'un bijou en récompense (en général une bague jetée à la mer), vainc les résistances de Cola, qui plonge et revient, racontant les merveilles vues. Le roi le tente encore en jetant d'autres bijoux, mais cette fois-ci Cola ne remontera plus. (Tiré de Massimo Izzi uvre cit. tome III) Comme les autres, la légende de Cola pourrait avoir exagéré un phénomène d'atavisme qui a pu se manifester juste avant le XII siècle (la tradition écrite, initiée probablement par le Troubadour Raimond Jordan, ne remonte en effet pas au delà du XII siècle). On a formulé l'hypothèse que le mythe des Sirènes dérivait du simple témoignage par des marins, engagés dans des voyages d'exploration ; c'étaient peut-être des êtres vivants méconnus à cette époque-là : tels les Dugongs et les Lamantins, lesquels seraient montés à la surface des eaux avec une "chevelure" d'algues flottantes qui les rendait vaguement semblables à des êtres humains. Il est évident que le mythe des Sirènes d'Ulysse est exclu de cette hypothèse, du moment que ces voyages ne s'effectuèrent pas dans les zones d'habitat des Sirénidés que nous venons de citer; le phoque de la Méditerranée, le phoque-moine bien connu sûrement de ces marins, aurait était difficilement la cause d'une méprise aussi grossière. Par ailleurs, en mer Méditerranée, il n'y a pas d'algues formant des colonies flottantes. Si aux époques passées, l'existence de la "Rhytine de Steller" (un Sirénidé gigantesque disparu en des temps récents) pouvait venir justifier une légende analogue le long des côtes de la mer de Béring, que dire des peuples établis dans les immenses étendues de la Sibérie, qui parlent d'êtres aquatiques anthropomorphes qui auraient habité les eaux glaciales des fleuves de la région ? Les peuples slaves ont laissé une multitude de comptes-rendus allant dans ce sens. Le tableau suivant, nécessairement incomplet, présente les noms sous lesquels étaient connus, chez diverses populations, les entités semblables aux êtres humains, mais vivant dans le milieu aquatique. Comme on le voit, il s'agit d'une tradition qui a marqué des lieux très différents, et aussi très éloignés les uns les autres. Et il y aussi des endroits où le caractère d'une vie aquatique est attribué à plusieurs êtres différents (par exemple, en Grèce, au Maroc, au Brésil ou à Madagascar), ce qui plaide tout à fait en faveur de l'authenticité des traditions.
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